Le Byron Shire, est un lieu à part en Australie. Notre banquière à Darwin nous avait prévenu « tout le monde rêve d’habiter Byron Bay ». Il est situé sur la pointe la plus à l’Est de l’Australie et sur les contreforts du vieux volcan Wollumbin (rebaptisé « Mt Warning » par les anglais). C’est fou comment ce au lieu de la culture aborigène a été dévoyé en renommant simplement ce sommet symbolique. C’est le capitaine Cook qui avait proposé ce nom comme un avertissement pour les marins qui le verraient en amer depuis l’océan. Ou alors c’est une prophétie qui annonce, comme beaucoup le croient ici, que ce lieu va être la source de quelque chose d’autre ? Comme un avertissement pour cette société de progrès et d’argent qui détruit et transforme nos cœurs en pierre. Et nous le comprendrons qu’après plusieurs semaines à vivre dans cette bulle. Le Byron Shire, c’est plusieurs villages étalés autour de Byron Bay. Dans les années 70, les hippies des villes cherchaient des terres peu couteuses pour vivre leur idéal de vie. 40 ans plus tard, la troisième génération continue à poursuivre ce rêve, ou pour parti.
Byron Bay n’a pas résisté à la capitalisation immobilière, ni au tourisme. Des hordes de backpackers sillonnent la ville et la plage à la recherche d’endroits authentiques. Le monde du surf et sa revers de médaille (culture de l’apparence, mode et marques mythiques à 80$ le tee-shirt, pub et bar branchés…) ont investi les lieux et légèrement dépossédé le monde hippie. Des touristes viennent apprendre à surfer sur une des vagues les plus longues du monde. Quelques descendants des hippies opportunistes vendent des attrapeurs de rêves, des peintures, et toutes sortes d’objets de la culture Rainbow dans une appétence qui nous a fait vomir. Bref, nous sommes sûrement un peu rude dans nos propos, mais ce que nous avons préféré, c’est l’incroyable street art !
Byron Bay est devenu aujourd’hui une marque, une ville à visiter et non un lieu pour vivre : dommage, et nous ne sommes pas les seuls à le déplorer. En revanche, elle reste un symbole, un mythe, que l’arrière pays poursuit tant bien que mal en expérimentant et proposant une autre façon de vivre : oui rien que ça ! Et si on décidait collectivement d’améliorer notre qualité de vie en produisant notre nourriture localement, bio, de saison ? Si on décidait de créer des écoles pour apprendre à nos enfants à penser par eux-mêmes et les protéger de cette société de consommation destructrice si facile à intégrer et si difficile à quitter ? Pourquoi ne pas revoir la santé, les transports et même le système monétaire qui nous contraint à supporter nos banques et à être taxé pour réaliser des projets qui apporte l’inégalité, la destruction de la nature et au final la guerre ?
C’est un vrai projet de société que porte cette petite bulle australienne. On parle ici de l’effet « Byron ». C’est arriver pour visiter et ne jamais en repartir. C’est très courant et on le comprend parfaitement, comme si on vivait ici un rêve. Cela ne se fait pas sans heurs, sans problèmes, sans réflexions de fond, sans spiritualité et sans remise en question. Pour certain, c’est même trop et il n’est pas rare de repartir après quelques années parce que c’est trop exigent. Il faut dire aussi que la nature est vraiment prenante ici. Nous revoilà dans la rain forest, et aussi belle soit-elle, sa puissance et ses animaux peu adorés (sangsue notamment), éprouvent.
Nous verrons à Mullumbimby un collectif de parents s’organisant pour faire l’école à leur enfants et décidant des programmes par la Sociocratie. Rappelons tout de même que la scolarité en Australie est payante et l’éducation obligatoire. On verra aussi en ville un lieu de médication surprenant : une pharmacie où les patients peuvent recevoir gratuitement des conseils avant de repartir en quelques minutes avec des médicaments confectionnés qu’à base de plantes. Les naturopathes animant le lieu sont tous diplômés et reconnus, avec des spécialités différentes et complémentaires pouvant proposer une consultation aux patients. Ici (en Australie) les cabinets de naturopathie (et de médecines alternatives) sont nombreux, présents même dans les petits villages. Leur formation est bien différente de celle proposée en France. C’est 4 années d’étude et à l’université ou dans des écoles privées.
Les exemples sont si nombreux qu’on ne pourra tous les raconter, il faut venir les vivre ! Ce sera pour nous un immense message d’espoir : oui nous pouvons changer ce monde, certain vivent déjà dans l’alternative et ça marche ! Ce que ne dit pas l’Histoire c’est le bonheur, la joie de vivre et l’enthousiasme qui règne ici. Les gens ont peu d’argent mais sont d’une richesse incroyable : ils vous souri dans la rue, prennent le temps et se font plaisir. Alors pourquoi continuer à souffrir ?
Patrick, Estelle et Tao
Virginie me parlait depuis de nombreuses années des photos de Patrick. Nous rigolions de poursuivre en Australie depuis le premier jour de voyage. C’est par ici que nous devions passer, c’est clair maintenant. Patrick fait parti de la même bande de copain que Kuba Alex, notre ami moine bouddhiste en Thaïlande. Nous comprenons rapidement que lui aussi à sa manière a décidé un jour de tout quitter pour essayer d’être un peu plus heureux, pour essayer de donner un sens à sa vie. Ces parcours de vie font sens et ont tous la même origine, une envie de sortir de la boîte qu’on nous propose. C’est du courage de partir, mais pour nous c’est encore plus difficile de rester, alors qu’on ne supporte plus ce qu’on nous impose. Ce sont de longs chemins, parfois escarpés mais le résultat est transcendant.
Patrick a fait sa vie avec Estelle et ils ont accueilli un petit Tao l’année passée. Ils ont un mode de vie très ancré dans le moment présent. « J’aime vivre tous les jours comme si nous étions en vacances, faire ce qu’on aime et donc ne pas avoir besoin de faire de break ». Patrick est ingénieur télécom de formation et il a découvert ici sa vocation pour le massage Zen Thaï Shiatsu. C’est une technique de massage qui possède de nombreuses vertus, dont celles d’apaiser, de relaxer ou encore de revitaliser. Lié à la médecine chinoise, nous retrouvons avec joie les quelques principes appris auprès d’Abel en Chine un an auparavant. Patrick fait du massage sur mesure, sur les marchés ou à la maison, 4 jours sur 7, pour équilibrer vie pro et vie perso. « Mettre mon énergie exactement dans ce qu’on veut promouvoir ». Voilà ce qui l’a poussé à être masseur. Il ne trouvait plus de sens à développer des intelligences virtuelles, sa spécialité quand il était encore en France.
Estelle, elle, s’est installée en Australie il y a une dizaine d’années. Après avoir travaillé dans un magasin bio à Melbourne, elle s’est, en parallèle de petits jobs, formée à l’aromathérapie. C’est une approche de soin, assez complexe, dont les essences aromatiques des plantes constituent la base. Autrement dit, c’est une thérapie centrée sur les huiles essentielles. De vraies merveilles, elles sont antiseptiques, on peut s’en servir pour l’hygiène des espaces intérieurs, en soins esthétiques, pour la détente. On leur prête aussi une action bienfaisante sur le plan psychologique et pour contrer l’anxiété. Estelle a, pendant quelques années, proposé des massages. Aujourd’hui elle confectionne des baumes de massage et parfums, thérapeutiques donc. Son souhait à terme serait de créer des produits personnalisés. Une personne, un parfum. Ne serait-ce pas une révolution du monde de la parfumerie ? Produits uniquement naturels et organique, fait à base d’huile végétale, de cire d’abeille, d’huiles essentielles, et de petits cristaux, créés par ses soins, ils ont pour but, via les effets spécifiques des nombreuses et diverses huiles essentielles, d’apporter à la personne qui le porte ce dont elle a besoin. Exemple :parfum relaxant, parfum dynamisant etc…
Tous deux expliquent admirablement bien comment nous sommes tous responsable de la circulation d’énergie dans notre société. Si nous voulons une agriculture responsable, il est alors de notre devoir d’aider les petit paysans et producteur Bio et d’arrêter d’acheter des produits de grande consommation bourrés de pesticides. « Quand tu repenses chaque action de ta vie en prenant conscience des conséquences de tes actes, tu te sens infiniment responsable et tu récupères ton pouvoir… »
Patrick et Estelle font parti d’un collectif pour construire ensemble un habitat partagé. Le projet se déroule sur plusieurs années et chaque décision est prise sur un mode de décision communautaire : la Sociocratie (mode de gouvernance qui permet à une organisation, quelle que soit sa taille — d’une famille à un pays —, de fonctionner efficacement sans structure de pouvoir centralisée selon un mode auto-organisé et de prise de décision distribuée.). Nous voyons combien ils basent leur développement personnel comme l’outil nécessaire pour vivre heureux et conscients. Patrick fait d’ailleurs parti d’un cercle de parole d’Homme où il m’a amené. Un liant social, rien que pour les hommes, pour les aider à être mieux dans leur vie (décharge émotionnelle, écoute, entre-aide, construction personnelle, bienveillance etc.) Ces cercles se développeraient de plus en plus dans ce pays où le taux de suicide des hommes serait anormalement élevé. Et chez nous, est-ce que ça existe ?
Enfin, Patrick et Estelle n’hésitent pas à nous partager leur expérience de jeunes parents. Ils ont organisé leur vie de manière à être présents et disponibles au quotidien pour Tao. Nous sommes impressionnés de l’énergie et du temps qu’ils consacrent à leur petite tête blonde, et on peut dire qu’il le leur rend bien. C’est beau à voir car ça rend tout le monde heureux. Ici c’est courant de voir les mamans être à temps plein pour leur bambin durant leurs premières années de vie, de voir l’allaitement s’allonger bien au delà de la première année, d’essayer une vie sans couche, etc. Et ça n’en fait pas moins des femmes épanouies, accomplies et féministes ! C’est un vrai choix. Pas toujours facile, exigeant, qui demande de nombreux compris, de la patience, de l’abnégation, mais pour elles, c’est le chemin le plus beau pour être mère et pour donner à l’enfant ce dont il a besoin. L’alternative ici ça se passe aussi – et peut-être même surtout – au niveau de l’accompagnement des tous petits. Ils expriment aussi combien c’est important pour eux de profiter de Tao pour recommencer leur construction personnelle. « C’est une occasion unique de redécouvrir le monde avec de nouveaux yeux ». Mais comment fait-on quand on a une activité professionnelle trop prenante ? Moi j’aurais peur de passer à coté…
Juli et le projet « Wild Space »
C’est dans une ancienne école Steiner que ce projet a éclot. Juli et sa jeune équipe commence à Mullumbimby un des ces projets qui ne peuvent qu’inspirer. L’idée est de créer un lieu de rencontre et de formation : mixité sociale et développement personnel ! Ouvrir nos esprits, enrichir nos cœurs et engager nos corps… Notre première impression c’est « home sweet home ! » Juli nous met super à l’aise et nous propose de venir à un workshop de reconnexion : « Un workshop expérimental pour essayer de mieux se connaître, et de nourrir notre force intérieure quand on lutte pour changer ce monde troublé. Une variété d’espaces sont créés à Mullumbimby et au delà pour t’aider à explorer tes choix de rôle dans le GRAND TOURNANT, le changement d’une société industriel de croissance vers une expérience de vie soutenable en société… ». Nous ferons ce workshop, nous viendrons à un cercle de parole de reconnexion, nous ferons une marche dans le bush et nous présenterons quelques-une de nos vidéos et répondrons à des questions.
Cet espace est un forum vivant pour échanger des idées et faire que ce « grand tournant » arrive. C’est un lieu où je me suis senti vivant ! C’est un espace de création ou chacun à sa place. Espace innovant et ouvert sur le monde : activisme, militantisme et responsabilité. La qualité des activités ou rencontres proposée est extraordinaire et ce par la qualité des participants et le cœur avec lequel ils veulent faire ce grand tournant.
Nous louperons les soirées « Cinéma conscient », celles pour organiser la réponse face au projet de mine injuste, destructeur et moribond ADANI, les cercles de silence ou encore les soirées où il n’y a pas de programme et où on décide ensemble ce que l’on fait. J’ai adoré la transparence de ce lieu qui fonctionne uniquement par le don. Chacun peut participer à la hauteur de ce qu’il est capable de mettre. Les dépenses fixes sont écrites sur un tableau et chacun peut voir où en sont les recettes par rapport aux dépenses. Nous nous sentons tous responsables de cette manière de ce lieu. C’est avec une incroyable joie de vivre que nous quitterons Juli. Merci pour ce lieu, merci pour ces messages et cette vision à long terme, merci, merci !
Le jardin communautaire de Mullumbimby
Une nouvelle surprise ! Incroyable projet en pleine ville, ou petits et grands partagent cet espace. Ce jardin abrite de petites activités professionnelles (biocharbon, vente de graines, micro-maraichage, etc), des jardins ouverts réalisés par des bénévoles et à destination de ceux qui n’ont pas assez à manger, des jardins de particuliers, un poulailler, des espaces pour les enfants, des espaces pour se retrouver et faire la cuisine, un bureau d’accueil et de formation, des soirées concert et surtout une gestion collective. Il est possible par exemple de se porter volontaire pour s’occuper du poulailler pendant 6 mois. C’est un élément indispensable de la chaîne pour réduire les déchets végétaux des jardins et garantir la fertilisation des sols. C’est une université de plein-air ou on apprend en faisant, ou on peut prendre des initiatives et s’appuyer sur une communauté. La production d’œufs est ensuite partagée comme décidé collectivement en essayant de remercier au maximum ceux qui mettent de l’énergie dans le projet
Nous trouvons le projet très abouti et nous comprenons mieux ce que veut dire permaculture. C’est encore un de ces lieux magiques qui fait espérer et qui fait grandir. Je suis arrivé avec mes questions d’occidental moyen : « mais ça ne peut pas marcher ! Tout repose sur le dos des mêmes personnes… ? » Et après un peu de temps j’ai juste constaté que ça fonctionne et ça fait plus de 15 ans ! Petite leçon de vie : accepter qu’on ne comprend pas tout et que les belles choses sont faites pour durer.
Nimbin, une communauté tiraillée entre alternative et business
Nous ne nous attendions pas à trouver autant de couleurs et d’activités dans ce haut lieu hippie. Le village se résume à une grande avenue centrale avec quelques ramifications. Des boutiques s’alignent de part et d’autres, des restos, de petites échoppes et vendeurs ambulants. On constate une fois de plus cette tension entre les hippies venus vivre une alternative et garant d’un idéal, et les touristes et les boutiques à touristes qui cherchent à vendre et faire de l’argent sur ce même idéal. Il y a quelque chose qui coince et on a souvent l’impression de déranger ou de ne pas vraiment comprendre comment ça fonctionne. Et je dois dire que la même chose se passe en moi. Animé de cet idéal je cherche à ne pas être le touriste que je suis malgré moi. Je visite la « Candle Factory », la « Rainbow Power Factory » ou le bureau militant mais ça me laisse sur ma faim comparé à la myriade de boutiques marchandes vendant des produits souvent asiatiques. Alors, même les hippies ont fini par vendre leur âme au diable ?
Nimbin est connu nationalement comme la capitale du cannabis et revendique chaque année notamment par son festival « Mardi Gras » la légalisation de la plante médicinale. Même sur les poubelles il y a écrit « No dealing ». C’est au fond un vrai combat mais qui n’est pas compris par les voyageurs de passage. Ce lieu est pour beaucoup une invitation à venir se rouler un petit pétard. Je comprends pourquoi des personnes croisées sont agacées ou un peu dans leur bulle. Comment réagirions nous si on nous dépossédait de notre idéal pour en faire un business ? Comment partout la cupidité entache la beauté d’un lieu : pourquoi cherchons nous toujours à faire de l’argent avec ce qui attire ? Pourquoi, juste ne pas le laisser exister et ne pas le pourrir ?
Nous y croiserons Renée et Dane, rencontrés en Nord Queensland fin juillet. Ils ont quitté Melbourne et cherchent à s’installer dans le coin. Ils ont trouvé un petit paradis à vendre, où nous aurons la chance de nous prélasser. Et oui le Byron Shire, si vous ne l’aviez pas compris, c’est The place to be ! Nous y reverrons pas mal de têtes connues finalement, l’Australie serait-elle petite ? A moins que ce ne soit ce monde alternatif ?
Expérience au-delà du réel
C’était une de nos intentions en venant dans la région, vivre une « tepee céremony ». Nous en parlions depuis longtemps et nous attendions que l’occasion se présente. Cette cérémonie est inspirée de la tradition sud américaine des Shamans de la forêt amazonienne. Elle a évidemment été adaptée à l’Australienne avec des variantes et des plantes poussées localement.
La cérémonie a duré presque 24h et restera comme une expérience au-delà du réel qui te fait changer ta vision sur le monde. L’Ayahuasca est un breuvage à base de lianes consommé traditionnellement. Elle est interdite en France car classée dans le registre des stupéfiants. Elle est pourtant utilisée dans de nombreux pays et depuis des millénaires…
L’idée est de faire une plongée dans son inconscient de manière consciente et d’aller chercher des éléments ou revivre des situations nous permettant d’avancer dans notre vie. Le concept est difficile à expliquer avec ce qu’on connaît mais le plus proche serait un peu une « psychothérapie en accéléré ». Dans la tradition, la plante est associée à un esprit qui serait celui de la grand-mère ou du serpent. Cet esprit est là pour t’aider et t’emmener là ou tu as besoin d’aller.
Nos expériences avec Virginie sont bien différentes. Nous venions tous les 2 avec une intention différente, une question principale pour cette cérémonie. Je crois avoir eu ma réponse quelque minutes seulement après le début : incroyable ! La molécule active te fait avoir des hallucinations. Pour moi ça aura été de voir tout en dessins animés, de la réalité à mes mémoires. J’ai vu la vie, l’esprit des êtres comme jamais et j’ai compris que ce que nous voyons n’est qu’une infime parti de ce qui est vraiment, et pourquoi pas ?
Il faudrait des pages et des pages pour raconter ce genre d’expérience et je sens aussi qu’il convient d’être intéressé pour aller plus loin. Pour vous rassurer, reste à vous dire qu’il n’y a pas d’effets secondaires connus, ni d’accoutumance. Comme toute expérience, il y a ce que raconte les autres et il y ce que toi tu vis. Une séance d’Ayahuasca ça se prépare et ça se digère. En en parlant plus tard avec un ancien, il me disait qu’une par an c’était suffisant car c’est le temps qu’il fallait pour comprendre et analyser tout ce qu’on avait vécu…
Ce sera pour nous l’occasion de revoir notre amie Bec de Stanthorpe (voir article d’octobre). Quel bonheur de vivre cela avec elle, et de pouvoir approfondir un peu plus nos liens.
Félicitations si vous êtes arrivés jusqu’ici ! Difficile de raconter en « quelques lignes » nos 5 semaines dans le Byron Shire (surtout autour de Mullumbimby en fait). Nous aurions aussi voulu vous parler de :
- Carole, infirmière retraitée, militante en faveur des palestiniens, qui s’est rendue 6 fois en territoires occupés, et qui y retournent l’année prochaine ;
- La super copine Cécile, une frenchie installée depuis 15 ans en Australie, à l’énergie et vitalité débordante, le cœur sur la main, voyageuse expérimentée, au parcours incroyable. Elle a monté sa petite entreprise éthique de crêpes traditionnelles « Peace, Love and Crêpes ». Rien que sa pâte est free gluten, 100% Vegan, qu’elle fait elle-même simplement à base de graines de sarrasin ;
- Le festival de musique de Mullumbimby où contre quelques confections de pizzas nous avons pu assister gratuitement au concert ;
- Notre petite escapade qui nous aura valu un bel « embourbage » de camion, une rencontre surprenante avec la police et les pompiers (ou comment se faire encercler en moins d’1 minute), la visite d’un des plus beaux lacs du voyage ;
- Notre workaway de 10 jours chez David et Jo-Ann à la rencontre d’un couple surprenant et hippies à leurs heures ;
- Développer ce qu’est la Sociocratie, vous présenter le « jeu des besoins » (un formidable outil pour prendre une décision), vous parlez des marchés, une vraie entité ici…
Mais il est temps je crois pour nous comme pour vous de nous arrêter là.
On reprend la route… See you next month !
Je viens finalement de lire cet article.. génial! Merci, je vous kiffe!!!
Salut Cécile ! Nous aussi on te kiffe !!!!!